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lundi 6 juillet 2015

Eric Blot-Lefevre




 
 
Eric BLOT-LEFEVRE


Christophe DUBOIS-DAMIEN est Administrateur et Président de l'Atelier Intelligence économique de Forum ATENA, dont Eric BLOT-LEFEVRE est Administrateur et Président de l'Atelier Dématérialisation et sécurité. Ils sont restés en contact professionnel, s'étant connus il y a quelques années, au sein de Altus Finance.
 
 

Expérience:


Précédemment, Eric BLOT-LEFEVRE a été Trésorier Central des Groupes L'Oréal, Thomson/Thalès, Crédit-Lyonnais. Directeur Central de l’Informatique et de la Comptabilité à la Direction Centrale des Marchés de Capitaux (DCMC Crédit Lyonnais).

Administrateur et Directeur Général des Groupes Concept-CCMC-Diagram, Batif Banque. Administrateur de la Sicovam. CEO d’XRT-Cerg Finances et Administrateur de Kyriba.

Eric BLOT-LEFEVRE était à l'origine de l'ECE (Electronic Commerce Europe Bruxelles), Fédération européenne des Associations EDI, expert Officiel auprès de la Commission Européenne pour les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Sécurité depuis 1992.

Directeur Général de TRUSTMISSION, Administrateur de la Fédération Nationale des Tiers de Confiance (FNTC),  Administrateur de l’Association Forum ATENA (Président de l’Atelier Dématérialisation et sécurité).


Il est aussi l'auteur avec Jean-Pierre Roumilhac du livre "Les échanges en toute confiance sur Internet" publié en 2003.
 
 
Publication:

 




vendredi 3 juillet 2015

Philippe Dessertine

 Philippe Dessertine


Formation:

Après des études à Bordeaux, (Baccalauréat au lycée Saint-Joseph-de-Tivoli, IEP Bordeaux, maîtrise de droit privé, DESS de gestion — major —, DEA de finance en 1986), Philippe Dessertine soutient sa thèse de doctorat en janvier 1992 à l’IAE de Bordeaux, sous la direction du Professeur Gérard Hirigoyen. Il y traite de « l'influence de la fonction financière sur le processus stratégique des grands groupes français », en s’appuyant sur une étude de terrain de 48 grands groupes parmi les 100 premiers français en chiffre d'affaires.

Carrière:

Pendant l’année 1992, il enseigne à l'ESC Bordeaux et est nommé maître de conférences à l’IAE de Bordeaux en septembre 1992. Il entame ensuite une recherche post doctorale, aux États-Unis notamment, financée par une bourse de l’Association française de comptabilité, où il y étudie la place d’un organisme de régulation des marchés comme la Securities and Exchange Commission (SEC) dans la normalisation comptable et financière américaine.
Il est amené dans les années 1992-1994 à s’intéresser aux normes IAS (devenues depuis IFRS), puis il étudie la formation du Nouveau marché sur la place de Paris, qu’il compare au NASDAQ américain. Il s’intéresse à la manière dont des entreprises, ayant un actionnariat patrimonial ou familial, peuvent utiliser ce type de marché pour ouvrir leur capital et se développer stratégiquement. Parallèlement, il enseigne à l’IAE de Bordeaux en finance, finance internationale et normes comptables internationales, principalement en DESS et DEA.
Il assume la responsabilité pédagogique du DESS Contrôle de Gestion et Audit Interne. Il intervient dans de nombreux pays, en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, centrale et du Sud, en français, anglais et espagnol.
Pour ses enseignements en finance internationale, il s’intéresse à la question monétaire, et aux couvertures qui peuvent être utilisées en cas de variations de changes (crise de 1998). En 1998, il soutient son HDR (Habilitation à Diriger les Recherches) à l’IAE de Bordeaux. Il est alors membre du Conseil National des Universités, il est également membre du conseil d’administration de l’association française de comptabilité, membre de l’association française de finance et de nombreuses associations scientifiques internationales.
En 2001, il passe l’agrégation des universités en sciences de gestion (2nd). Il est nommé à l’Université de Paris 10 Nanterre en tant que Professeur des Universités. Il y prend la direction du Laboratoire Céros (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie), fonction qu’il occupe jusqu’en 2009. Pendant cette période, il est également membre élu du Conseil Scientifique de l’Université et membre du Conseil d’UFR. Il y crée en 2007 un Master de Recherches, en Sciences Financières.
À partir de 2003, il prend la direction de l’Institut de Haute Finance. Cette formation créée en 1969 est administrée par l’Institut Français de Gestion ; elle devient sous son impulsion, un Master du l’Université ParisX Nanterre, puis à partir de 2013, un Master de l’IAE de Paris I Panthéon Sorbonne. Avec l’Institut de Haute Finance, il se rend désormais tous les 6 mois aux États-Unis où il organise des séries de conférences permettant de prendre le pouls de la planète financière.
En 2009, il fait partie de la commission du Grand Emprunt, présidée par Alain Juppé et Michel Rocard.
En mars 2013, sur proposition de Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil Economique Social et Environnemental, il est nommé au nouveau Haut Conseil des Finances Publiques, présidé par Didier Migaud. En décembre 2013, il rejoint l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne
Il est Président du Cercle de l’Entreprise, Vice Président du Cercle Turgot et Membre du Grand Jury du Prix Turgot
Il a été Membre de la commission du Grand Emprunt, Membre de l'Observatoire d'accès aux marchés financiers des PME, Membre de la commission Cotis sur la Valeur Ajoutée, Membre de la commission Ricol sur l’accès au marché financier des PME

Prises de position:

À partir de 2002, et la faillite d’Enron, Philippe Dessertine est préoccupé par l’augmentation de la dette et des conséquences négatives qui pourraient en résulter sur les marchés financiers et pour le financement des entreprises. Il évoque notamment en 2002 les défaillances dans les procédures des agences de notation (Comment gérer la crise boursière, Le Figaro, 2002).
À partir de ce moment, il publie une série d'articles, notamment dans Libération, Le Figaro, Le Monde, dans lesquels il prédit dès 2003 le risque d'une crise financière majeure. Entre 2003 et 2005, dans plusieurs articles publiés par le journal Libération, il annonce notamment que la crise va commencer par une crise immobilière, « la bulle immobilière américaine est une traînée de poudre menant tout droit au stock de dynamite sur lequel est assis le système économique international ». Dès cette époque, il s'inquiète pour l'Euro (2003 : il faut sauver l’euro, Libération), de l'ampleur de la dette publique dans les grands pays occidentaux, de la montée des tensions monétaires, de l'absence de régulation internationale et surtout de la politique dangereuse des États-Unis. Il a publié plus de cinquante articles sur ces questions dans de très nombreux journaux.
À partir de 2007, il annonce que la crise qui commence est un tournant majeur de l'histoire économique. En mars 2007, de retour de New York, il donne des conférences annonçant le risque d’un krach lié aux subprimes. Plusieurs trésoriers d’entreprises modifient leurs positions sur ses conseils. Il s'insurge pendant l'année 2008 contre tous ceux qui annoncent une fin rapide des dysfonctionnements. En septembre 2008, il est à New York au moment de l'effondrement de Lehman Brothers. Il rencontre de nombreux acteurs directs des événements, qu'il évoque dans son essai Ceci n’est pas une crise, juste la fin d’un monde ! (Anne Carrière).
Il s'inscrit dans une logique résolument favorable à l'Europe, qu'il estime bien plus rationnelle que celle des États Unis. Il prône dès 2008 une réduction de la dette publique, encore plus quand à partir de 2009, les grands États garantissent le système financier mondial. En 2009, il relie la crise aux grands événements géopolitiques notamment dans son ouvrage Le monde s’en va-t-en guerre (Anne Carrière)
À partir de 2010, il intègre la dimension environnementale dans sa réflexion, notamment à partir de son ouvrage La décompression (Anne Carrière) Il travaille sur la problématique chinoise depuis 2007, il publie en 2012 un roman sur ce thème, Le gué du tigre (Anne Carrière).
En 2013, il avance que la crise bancaire et financière de 2008 et ses prolongements seraient dus aux dirigeants des pays occidentaux qui, à partir des années 1990, auraient choisi de faciliter le crédit pour conserver la croissance et maintenir les systèmes sociaux mis en place par les différents État-providences depuis la Libération.
Il s'intéresse de plus en plus aux nouvelles technologies ; il rend visite notamment à Brooklyn, aux nombreuses start up qui s’y développent. Il rencontre à plusieurs reprises des représentants du Nasdaq. Il est persuadé de l’émergence d’un nouveau modèle économique mondial, qui peut être contrarié cependant par une montée du conservatisme, voire d’une logique réactionnaire dans de nombreux pays, y compris en France. L’ensemble de ces réflexions l'amène à publier en 2014 En tout espoir de causes (Anne Carrière).
Il aborde également la question du financement de l'agriculture européenne ; il lance en 2014 un vaste programme de recherche européen sur cette question.

Interventions dans les médias:

C'est à partir de 2007 que Philippe Dessertine intervient dans les médias, faisant appel à ses compétences : à la télévision, en particulier dans l'émission C dans l'air sur France 5, mais également dans Le club de l'économie sur TF1, Ce soir (ou jamais !), Mots croisés, ainsi qu'au journal de 20 heures de TF1 et au journal de 20 heures de France 2, mais également sur de d'autres chaînes, notamment LCI, BFM TV, ITélé, Canal+, LCP, France 24 et dans des télévisions étrangères.
Philippe Dessertine intervient également dans des émissions de radio : il est un invité récurrent de Nicolas Doze dans l'émission Les Experts sur BFM Business; pendant l’été 2012, il anime une chronique quotidienne sur Europe 1 à 8h15 et en 2013, il devient un invité récurrent de l’émission de Patrick Poivre d’Arvor à 19h sur Radio Classique.
 
Publications à titre personnel:
  • 2009 : Ceci n’est pas une crise, juste la fin d’un monde, éditions Anne Carrière ;
  • 2010 : Le monde s’en va-t-en guerre, ne sait quand reviendra, Anne Carrière ;
  • 2011 : La décompression, des solutions après le krach, Anne Carrière ;
  • 2012 : Le Gué du Tigre, roman, Anne Carrière ;
  • 2014 : En tout espoir de causes, Anne Carrière ;

Ouvrages collectifs:

2015 : Le Fantôme de l'Elysée, visite impromptue du Baron Necker à François Hollande, Albin Michel.
  • 2008 : Les nouveaux portraits du CAC 40, ouvrage collectif, Cercle de l’entreprise Village Mondial Ed., Paris ;
  • 2009 : Repenser la planète Finance, ouvrage collectif, Cercle Turgot Eyrolles, Paris ;
  • 2010 : Chimérique, ouvrage collectif, Cercle Turgot Eyrolles, Paris ;
  • 2011 : Dette ou relance, le dilemme de Buridan, ouvrage collectif, Cercle Turgot Eyrolles, Paris ;
  • 2011 : Pour une nouvelle gouvernance de l’entreprise, ouvrage collectif, Les cahiers du cercle, Cercle de l’entreprise Eyrolles, Paris ;
  • 2012 : Pour une nouvelle Finance mondiale, ouvrage collectif, Cercle Turgot Eyrolles, Paris.

Louis Pouzin

Louis Pouzin

Louis Pouzin est un ingénieur français en informatique. Il a inventé le datagramme et a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d'Internet. Ses travaux ont été largement utilisés par Vint Cerf (actuel vice président de Google) pour la mise au point de l'Internet et du protocole TCP/IP.


Christophe Dubois-Damien est en contact professionnel depuis des années avec Louis Pouzin. Il est membre, comme lui de l’Institut Bull et de Forum Atena. Il est actionnaire de la start-up Savoir-Faire SAS, dont Open Root est un produit, créée par Louis Pouzin. Il est en outre en charge du développement commercial de cette société. 


Le site Savoir-Faire Open Root
 
"Louis Pouzin veut révolutionner la gouvernance d'internet".
Site Silicon. Article de Jérôme Bouteiller 25 octobre 2012.
 
"Open Root bouscule le nommage de l'internet"
Usine Nouvelle. Article de  
 
"Open Root vend des extensions internet au lieu de les louer"
01Informatique Business. Article de Marie Jung 7 juillet 2014.
 
 
Louis Pouzin fait partie des cinq créateurs d’internet ayant reçu des mains de la Reine Elisabeth d’Angleterre le prix "Queen Elizabeth Prize for Engineering".



 
 
Award of the inaugural Queen Elisabeth Prize
 for Engineering at Buckingham Palace 25/06/2013
 
 
 

 
Fleur Pellerin , ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, a salué le parcours « exceptionnel » de Louis Pouzin, qui aura été l’un des précurseurs du protocole TCP/IP largement employé par Internet.
Les travaux de l’ingénieur l’ont conduit à travailler sur le projet Cyclades visant à créer des réseaux à commutation de paquets.
« Louis Pouzin fait partie de ces pionniers qui ont construit les bases de la société numérique dans laquelle nous vivons. Ses travaux ont joué un rôle fondamental dans la construction d’Internet. Au-delà de Louis Pouzin, c’est aussi l’excellence française dans le numérique qui est récompensée », a déclaré la ministre.
Fleur Pellerin a cependant convenu du caractère tardif de cet hommage. « Sachons aussi nous rappeler, avec humilité, que le parcours de Louis Pouzin n’a pas toujours été reconnu à sa juste dimension par l’État », a-t-elle souligné. 
 
Louis Pouzin, Vinton Cerf et Bob Kahn étaient intervenants lors du colloque "Quel futur pour l'internet" organisé par Forum Atena le 21 janvier 2010 sur le toît de la grande arche de la Défense.

La couverture photographique

Le polytechnicien

Il est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1950) et fait partie des trois seuls diplômés de la promotion à s'intéresser à cette nouvelle discipline qu'est l'informatique.
Après avoir lu un article du quotidien Le Monde parlant de calculateurs, il travaille d'abord chez Bull dans les années 1950, où il participe à la mise en place d'un réseau téléphonique.
En janvier 1963, Louis Pouzin part au MIT, où tout en perfectionnant son anglais il travaille sur le premier projet de gestion en temps partagé (ou Time Sharing en anglais). De retour en France, il donne des conférences afin de présenter ce concept.

Pour Météo-France, il travaille à la programmation du calculateur et conçoit un système d'exploitation qui restera quinze ans en service. Le but du projet était d'automatiser les cartes géographiques de l'organisme (à l'époque tout était fait à la main). Une fois le projet chez Météo France terminé, il répond à une petite annonce et travaille dans l'informatique chez le constructeur automobile Simca.

L'inventeur de la commutation de paquets

En 1970, Louis Pouzin revoit l'un de ses camarades à Polytechnique, Michel Monpetit, qui cumule alors les fonctions de principal adjoint de Maurice Allègre au Plan Calcul et de directeur adjoint de l'IRIA sous la direction du professeur Michel Laudet. Avec l'accord d'Allègre, Monpetit recrute Pouzin à l'IRIA pour créer un réseau d'ordinateurs français pour la recherche. Le projet, baptisé Cyclades par analogie à l'archipel grec homonyme, était doté du budget, énorme pour l'époque, de 5 millions de francs par an pendant 5 ans. Il devait, dans l'esprit de ses promoteurs, aider les chercheurs à travailler à distance, et susciter de nouveaux axes de recherche comme le réseau de l'ARPA aux États-Unis, mais aussi faire un contre-poids industriel à une recherche jugée trop universitaire au sein de l'IRIA de l'époque.
Pouzin est l'inventeur du datagramme et le concepteur du premier réseau à commutation de paquets, innovation essentielle du concept du réseau Internet, le projet Cyclades, et le concepteur des premières formes d'interpréteur de commandes. Ses travaux ont été largement utilisés par Vint Cerf pour la mise au point d'Internet et du protocole TCP/IP.
En 1968 naît Arpanet (« ancêtre » de l'Internet) aux États-Unis. En 1971, une décision politique mène à la fondation du consortium C2I ayant pour objet la création d'un Arpanet français. Le projet Cyclades, porté par d'autres partenaires industriels pour des objectifs semblables, naît à la même période.
Louis Pouzin est alors débauché de chez Simca pour venir travailler dans le projet Cyclades. En novembre 1973 a lieu la première démonstration, à Rocquencourt, réussie, devant deux ministres et le réseau relie en 1975 un total de 25 centres de recherche.
L'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence française redéfinit la recherche française, et les crédits du projet Cyclades sont fortement réduits. En 1976, les PTT imposent la norme X.25.
Selon Maurice Allègre, délégué à l'informatique du Plan Calcul :
« Louis Pouzin, polytechnicien et chercheur de très grand talent, (est à l'époque) venu proposer un projet de réseau maillé d'ordinateurs basé sur quelque chose de totalement nouveau : la commutation de paquets. Très vite, les recherches ont connu un plein succès, au point que j'ai déployé de grands efforts pour faire adopter le projet par la direction générale des télécommunications comme base pour leur futur réseau de transmissions de données, poursuivait M. Allègre. Je me suis malheureusement heurté à un mur. (Les ingénieurs des télécoms préfèrent pousser le développement industriel du Minitel. ) Nous aurions pu être parmi les pionniers du monde Internet (...), conclut le courrier de l'ancien haut fonctionnaire. Nous n'en sommes que des utilisateurs, fort distants des lieux où s'élabore le futur. »

Ayant participé à la conception de CTSS, il écrit également vers 1963 ou 1964 un programme appelé RUNCOM qui permet l'exécution de commandes contenues dans un fichier, et que l'on peut considérer comme l'ancêtre de l'interpréteur de commandes et des shell scripts.
Il propose également(vers la fin de 1964 ou début de 1965) le terme de shell (coquille) pour désigner le langage de commandes de Multics, et qui en définit assez précisément les principes (même si ce n'est pas lui qui l'a écrit, mais Glenda Schroeder du MIT).
Louis Pouzin dirige le projet Cyclades de 1970 à 1978. Cyclades devient ainsi le premier projet-pilote de l'IRIA. Pouzin définit un modèle générique pour les futurs projets pilotes, innovants, d'une durée de 5 ans et d'un budget global de 25 millions de francs (~ 4 millions d'euros) par projet, réalisés avec des chercheurs souvent temporaires, souvent recrutés par des sociétés de service en informatique elles-mêmes rémunérées par le Plan Calcul qui déléguait les crédits à l'IRIA, puis à partir de 1980 à l'Agence de l'Informatique. Compte tenu du succès de Cyclades, l'Administration demande à Louis Pouzin d'organiser de nouveaux projets pilotes ; c'est ainsi qu'il lance notamment :
  • SOL : (réalisation de compilateurs du langage Pascal et d'un système d'exploitation de type Unix écrit en Pascal), dont il confie la direction à Michel Gien
  • KAYAK : (bureautique), confié à Najah Naffah.
En 1980, Bernard Lorimy lui propose de rejoindre l'Agence de l'informatique pour diriger les projets pilotes, mais Louis Pouzin préfère offrir ses services au CNET, devenu plus tard la branche recherche de France Télécom. La direction des projets pilotes sera alors confiée à Philippe Oziard (1980-1982), puis à Robert Mahl (1983-1986).
Vers 1990, Louis Pouzin devient le doyen de l'Institut Theseus, un MBA orienté télécommunications créé par France Télécom à Sophia Antipolis.
Retraité, il préside le conseil d'administration du NLIC (Native Language Internet Consortium) et est chargé du développement à l'association Eurolinc, dont l'objectif est de promouvoir le multilinguisme dans l'Internet.
Depuis 2003, Louis Pouzin défend le multilinguisme et une autre gouvernance de l'Internet dans le cadre du processus lancé par le SMSI. Présent à toutes les réunions et sommets (Genève, 2003 - Tunis, 2005 - Athènes, 2006) il est un des plus grands experts sur le multilinguisme dans la communauté Internet mondiale. Il est également président d'honneur de la Société Française de l'Internet.
En 2011, il crée avec Chantal Lebrument et Quentin Perrigueur la société Savoir-Faire ayant pour produit la création d'extensions personnalisées (racines ouvertes Open-Root).
Louis Pouzin présentant Cyclades lors des Journées Réseaux 2013 à Montpellier.
En 2001, Louis Pouzin s'est vu décerner le prix IEEE Internet pour sa contribution aux protocoles qui ont permis le développement de réseaux tel qu'Internet.
Louis Pouzin a été décoré Chevalier de la Légion d'honneur le 19 mars 2003 par Claudie Haigneré, ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies.
Louis Pouzin a été honoré par l'ISOC comme l'un des pionniers de l'internet lors de la première remise de prix du temple de la renommée d'Internet à la conférence Global INET qui s'est tenue à Genève en Suisse, le 23 avril 2012.
Le 18 mars 2013, Louis Pouzin reçoit le premier Queen Elizabeth Prize for Engineering conjointement avec Robert Kahn, Vinton Cerf, Tim Berners-Lee et Mark Andreessen. Le prix leur est attribué pour leurs contributions majeures à la création et au développement d'Internet et du World Wide Web.